Guang Ming ISMC

 

                Institut Supérieur de Médecine Chinoise

 

Centre de Médecine Chinoise
Guang Ming CMC
Les soins de santé
Questions fréquentes

 

Lors d'un premier contact, les patients posent souvent le même type de questions.
Suite à ces demandes, nous en reprenons ici quelques-unes des plus courantes.

1. Puis-je être traité chez vous par de vrais médecins chinois?

2. Comment faire la différence entre des praticiens de médecine chinoise, des médecins orthodoxes pratiquant la médecine chinoise et des "vrais médecins chinois"?

3. Un médecin chinois de nationalité chinoise a quand même l'avantage d'être né dans cette culture?

4. Les prestations du Centre de Médecine Chinoise Guang Ming sont elles remboursées par les assurances?

5. Combien de consultations et de traitements me faudra-t-il?

 

1. Puis-je être traité chez vous par de vrais médecins chinois?

La réponse est : oui ... mais!

La signification du terme "chinois" est ici assez équivoque.

Un "vrai médecin chinois" est un praticien qui dispose d'un diplôme et certificat officiel en médecine chinoise (niveau de licence ou plus), délivré par une université chinoise (ou européenne : Middlesex University) et immatriculé auprès de l'état chinois. Dans la plupart des cas, les médecins chinois ayant cette qualification, sont effectivement de nationalité chinoise. Dans quelques cas exceptionnels, il y a quelques occidentaux qui ont suivi les mêmes études en Chine et obtenu les mêmes diplômes et qualifications que leurs collègues de nationalité chinoise. En ce sens ils sont donc tout aussi bien "médecins chinois" que leurs homologues de la Chine. Il faut constater qu'il n'y a encore que très peu de tels médecins chinois en Europe (au maximum une dizaine actuellement). Mais c'est le cas au Centre de Médecine Chinoise Guang Ming à Morges (Suisse).

2. Comment faire la différence entre des praticiens de médecine chinoise, des médecins orthodoxes pratiquant la médecine chinoise et des "vrais médecins chinois"?

Pour le public, c'est un réel problème. Il faut constater que la distinction raciale n'est pas un critère. Le seul critère objectif, ce sont les diplômes. Prenons un exemple. Il existe une multitude de formations en médecine chinoise en Europe. Pour les praticiens non médecins, leur durée couvre de 300 à 1200 heures. Pour les médecins orthodoxes, la durée des études en faculté, est de 250 à 360 heures. Pour un "vrai médecin chinois" ayant étudié à une faculté chinoise, la durée des études est d'environ 4.500 à 6.000 heures.

Les diplômes ne sont évidemment pas le seul critère pour faire un bon médecin. Ils assurent sans doute que le praticien a au moins consacré une certaine durée à ses études, a réussi un certain nombre d'examens et a suivi un internat clinique. Mais cela ne dit rien sur ses qualités humaines, son approche du patient, son expérience. Ce sont autant de facteurs à prendre en considération.

Il y a encore le fait qu'un certain nombre de praticiens argue du fait qu'ils ont "étudié" en Chine.  Cette prétention est assez vague. Dans certains cas, il s'agit de stages qui n'ont pas dépassé un mois. Certains y ont passé un ou deux ans. Bien que plus méritoire, cela ne fait pas encore une formation officielle et complète en médecine chinoise.

D'autres praticiens encore font référence à un "diplôme international", officiellement reconnu par la Chine. Il s'agit ici d'une série de tests organisés par une organisation chinoise, mais qui n'ont aucune valeur de diplôme et qui sont d'ailleurs passés en occident par des praticiens ayant eu des formations courtes (300 h par exemple).

Au moment du choix d'un praticien en médecine chinoise, il faut en fait se poser la même question que pour la médecine occidentale. Confieriez-vous la prise en main de votre santé ou de celle de vos enfants à un médecin qui a fait 300 heures d'étude au lieu des 6000 à 7000 qu'exige la faculté? La réponse sera la même pour la médecine chinoise.

3. Un médecin chinois de nationalité chinoise a quand même l'avantage d'être né dans cette culture?

Comme il ne suffit pas d'être né en occident pour devenir automatiquement un bon médecin occidental, il ne suffit pas d'être né chinois pour devenir un bon médecin en médecine chinoise. Ce qui prime, c'est la durée et la qualité des études. Constatons qu'il travaille d'excellents médecins en médecine chinoise en Europe. Malheureusement la plupart d'entre eux ne parle que le chinois et il faut passer par un traducteur pour une consultation. En plus, ils ne restent en Europe que pour une durée limitée. Il y a donc sans doutes quelques avantages à s'adresser à un "médecin chinois local", qui parle la langue du pays, qu'on peut consulter sans la présence de tiers et qui assure une permanence dans la durée, ce qui permet de développer une relation de confiance durable.

4. Les prestations du Centre de Médecine Chinoise Guang Ming sont elles remboursées par les assurances?

Toutes les prestations en soins de santé sont remboursées dans le cadre des complémentaires médecine naturelles, en fonction de la couverture précise que le patient a assuré auprès de sa Caisse Maladie

5. Combien de consultations et de traitements me faudra-t-il?

Il n'y a pas de réponse générale à cette question. Nous appliquons cependant une méthode de travail qui donne au patient un maximum d'assurances en la matière, afin qu'il puisse gérer au mieux sont budget santé.

Tout d'abord, nous avons publié sur ce site une liste de désordres de santé, qui sont habituellement traités par la médecine chinoise. Le patient fait bien de la passer en revue pour y retrouver sa plainte. S'il ne l'y trouve pas, il est conseillé de d'abord demander par téléphone si son problème de santé peut être traité, et ce avant de prendre son premier rendez-vous.

Puis, dès la première visite nous estimons un premier pronostic et établissons, en collaboration avec le patient, un plan de traitement. Il s'agit en général de la définition d'un certain nombre de visites à une fréquence donnée. Suite à cela une évaluation des résultats est faite, qui décidera de la suite du traitement. A chaque moment le patient est libre de continuer ou d'arrêter, en conformité avec l'avis de son praticien ou suivant ses désirs personnels.

Prenons un exemple illustratif : un patient X consulte pour une douleur lombaire chronique fonctionnelle (donc sans complications organiques), dont il souffre depuis six ans. Suivant notre expérience, il faut un minimum de 10 traitements pour améliorer fondamentalement cette condition. Nous conseillerons ainsi au patient d'effectuer les quatre premières visites à raison de deux par semaine et les six suivantes à raison d'une par semaine. Si le problème du patient est réglé avant la fin de la série planifiée, celle-ci peut-être interrompue. Dans le cas contraire, une évaluation aura lieu après le dernier traitement et le patient décidera, en consultation avec son praticien, de continuer ou non, mais toujours suivant un planning bien déterminé et limité. Si le patient vient avec un lumbago récent (quelques jours, par exemple), il se peut que le problème soit réglé en trois à cinq traitements. Ces éléments sont évidemment exemplatifs. 

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14/01/2021