Acouphènes et gymnastique, un gag thérapeutique
Il y a des gags qui se perdent.
Il y a un mois je reçois un coup de fil d’une personne souffrant depuis sept ans d’une sensation de bouchon très désagréable dans l’oreille. Elle m’appelle parce que depuis une semaine elle souffre d’acouphènes très gênants et me demande si elle peut faire quelque chose, là, tout de suite.
Je lui demande d’essayer le truc de la pression sur l’oreille : effectivement cela diminue les acouphènes. Donc très logiquement (c’est un peu chinois), je lui dis de se mettre deux minutes sur la tête. Effectivement ce conseil semble tenir du gag thérapeutique.
Une semaine plus tard j’apprends qu’elle a suivi mon conseil à sa façon. Elle a fait le poirier. Et ses acouphènes ont disparu. Un mois plus tard, les acouphènes n’ont pas reparu.
Explication. Il s’agit évidemment d’un cas récent et fonctionnel (pas de traumatisme). Mais si cette personne avait consulté en médecine classique, il y a de bonnes chances que ses acouphènes aient été aggravés fortement par la médication. La cause de son problème était simple (insuffisance sanguine dans l’oreille interne). Le poirier a non seulement ramené temporairement le sang à la tête, mais a en plus réparé la microcirculation sanguine locale (un apport de sang supplémentaire nourrit les vaisseaux et active la circulation… ce qu’un vasodilatateur ou un liquéfiant sanguin ne font jamais, bien au contraire).
Je me propose à faire enregistrer le poirier. Mais il y a peu de chances que cela marche. L’œuf de Colomb n’est même pas couvert par le copyright.