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Résultats statistiques des traitements des acouphènes en médecine chinoise

Quelques statistiques reprises d’ouvrages scientifiques de la médecine chinoise publiées en Chine (et donc en chinois).

1. Traitement des acouphènes

1.1. Traitement des acouphènes à l’acupuncture corporelle
– Étude n°1 : 17 cas, 10 guéris, 6 de bonnes améliorations, 1 sans effet (1988)
– Étude n° 2 : 78 cas, 24 cas de guérison, 26 cas de bonnes améliorations (1984)
– Étude n° 3 : 55 cas : 56% de bonnes améliorations (1989)
– Étude n°4 : 204 cas, 80 guérisons, 52 bonnes améliorations, 52 légères améliorations, 20 sans effet (1989)

1.2. Traitement des acouphènes à l’acupuncture auriculaire
– Étude n°1 : 23 cas, 12 guérisons, 8 bonnes améliorations (1987)
– Étude n°2 : 377 cas, 50% de guérisons, 23% de bonnes améliorations (1983)

1.3. Traitement des acouphènes aux herbes en usage interne
Étude n°1 : 30 cas, 23 guéris, 2 bonnes améliorations, 3 légères améliorations, 2 sans effet (1989)
Étude n°2 : 6 cas, 5 guérisons, 1 bonne amélioration (1989)

1.4. Traitement des acouphènes aux herbes en usage externe
Étude n°1 : 10 cas, 9 guérisons (1983)

1.5. Traitement des acouphènes par la combinaison de la médecine occidentale et de la médecine chinoise
Étude n°1 : 32 cas, 11 guérisons, 16 bonnes améliorations, 5 sans effet.

1.6. Traitement de la maladie de Ménière aux herbes
Étude 1 : 86 cas, 58 guéris, 20 bonnes améliorations, 4 légères améliorations, 4 sans effet (1972)
Étude 2 : 30 cas, 24 guérisons (1985)
Etude 3 : 102 cas, 90 guérisons (1982)
Etude 4 : 60 cas, tous efficaces, dont 30 ont eu une récidive pendant une période entre un et cinq ans après le traitement, la récidive étant rapidement contrôlée par une prise d’herbes temporaire. (1986)

Que peut-on conclure de ces chiffres ?
Notons d’abord que les chiffres ne sont pas les mêmes dans toutes les études. Cela est principalement dû à deux facteurs : d’une part l’échantillon de malades n’est jamais le même. Des patients âgés et/ou affaiblis réagissent moins bien aux traitements. D’autre part des techniques différentes ont été utilisées dans les différentes études cliniques.
Constatons donc que la médecine chinoise n’est pas une panacée pour traiter les acouphènes. Bien que le pourcentage de guérisons rapportées soit appréciable, il reste qu’un certain nombre de cas n’est pas guéri. D’autre part le pourcentage de patients n’ayant pas d’effet du tout est plutôt limité. On peut dire que dans l’ensemble, les résultats sont tout de même encourageants.
Alors la question peut être posée : pourquoi cela est-il possible en Chine et pas ici ? Les Chinois ont-ils d’autres acouphènes ? Les Chinois sont-ils fait différemment que les Européens ? Les Chinois réagissent-ils différemment à la médecine chinoise que les Européens ?
Réponses : les Chinois sont des êtres humains comme nous. Ils trouvent l’acupuncture tout aussi désagréable que nous. Et 1+1 est aussi égal à 2 en chinois.

Or où est la différence ?
Tout d’abord la médecine chinoise est une médecine officielle en Chine et elle s’y pratique couramment dans des hôpitaux et dispensaires spécialisés. Elle y est pratiquée par des médecins en médecine chinoise ayant eu une formation à temps plein pendant au moins cinq ans dans une université de médecine chinoise tout aussi officielle. De plus cette médecine y est remboursée par la sécurité sociale. Comme la médecine chinoise fait intrinsèquement partie du tissu social et civilisationnel, les patients vont consulter de façon plus précoce, ce qui est un élément favorable, certainement par rapport à la situation en occident où les praticiens compétents en la matière sont plus rares et où les patients vont consulter en dernière instance, après avoir passé par tous les moyens et les médications de la médecine scientifique.